Croisière : Los Roque

Entre mai et novembre, les cyclones normalement, pour autant Que l’on puisse parler de normalité à propos de phénomènes ayant une genèse si particulière et une intensité surnaturelle, prennent une direction nord-est è l’approche des Caraïbes et, de ce fait, sont rares au large des côtes vénézuéliennes. C’est, à cet égard, une région privilégiée Qui offre un fabuleux chapelet d11es é courte distance, entre 30 et 100 milles, de ports et de marinas où il est aisé de ravitailler…, le temps de cingler à nouveau vers ces paradis, qui ont pour nom : Blanquilla, Tortuga, Los Roques, los Aves (Barlovento/Sotavento à ne pas confondre avec l’ilot dont il est question.

Nous y avons trouvé des eaux beaucoup plus poissonneuses que dans les autres îles des Caraïbes, situées plus au nord et les plongées, en libre comme en scaphandre, y sont plus intéressantes. Certains îlots -Los Conquises aux Roques. Barlovento aux Aves – sont de superbes réserves ornithologiques. Flamants, pélicans, diverses variétés de fous abondent. Quand ce ne sont pas des ibis rouges Qui viennent du continent.

extrait de la croisière

Pour photographier l’envol des flamants sur le récif, nous avons dû user de ruses de Sioux, vautrés dans la salicorne, ce qui n’était pas désagréable, puis rampant sur les coraux morts, exercice nettement plus abrasif, avant de plonger dans l’eau tiède et approcher, seule la tête émergeant. La vision de Françoise et Stéphanie se faisant face, tout sourire, à 30 mètres des échassiers roses, imperturbables sous les éclaboussures des rouleaux Qui explosaient sur le cordon récifal, alors Que se profilait dans le bleu pâle la silhouette de Gran Roque, est une image Qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Plongée

Ces îles offrent à l’œil des paysages féeriques et à l’esprit des vibrations très intenses Qui tiennent à la nature sauvage du décor. Mais ce n’est justement Qu’une partie du décor et il serait dommage de ne pas s’intéresser à ce Qu’il y a dessous, au-delà de cette vitre Qui tient trop de marins à l’écart d’un autre monde Qui commence dès Que l’on Quitte la surface et Qui mérite bien son nom: la planète bleue. On peut distinguer trois stades.
L’exploration en surface avec PMT (palmes. masque. tuba) Qui ne requiert Qu’une maîtrise de la respiration buccale, laquelle s’apprend rapidement en bord de plage en ayant son fond.

Cette étape permet déjà de mettre le nez à la fenêtre du monde multicolore des poissons et des coraux et il vraiment dommage de s’en priver.
La seconde étape est la plongée libre, en apnée avec ou sans fusil, et c’est un sujet plus complexe qui ne peut être abordé en Quelques lignes car il faut mentionner « équilibrage des oreilles, les dangers du milieu et ceux de la pratique en elle-même.

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