L’autre visage

Depuis plus d’un demi-siècle, Walt Disney symbolise l’univers du rêve enfantin. Il a su transformer en images, d’un coup de baguette magique… et de crayon, les contes qui ont bercé chacun de nous au matin de la vie. Souvenons-nous de Cendrillon, Blanche Neige ou la Belle au Bois dormant. Disney, c’est aussi le monde des animaux comme chaque enfant l’imagine. Les lapins dansent, les souris chantent et les chiens tombent amoureux. « Bambi », « Les 101 Dalmatiens », « La Belle et le clochard » sont autant de films qui nous entraînent dans cette faune imaginaire. En 1966, le génie du dessin animé meurt et tous ses personnages sont en deuil. Mais Walt Disney Productions poursuit sa mission. Et les héritiers vont jouer sur deux tableaux, le dessin animé de pur « style Disney » (« Le livre de la jungle », « Les aristochats » et « Bernard et Bianca »), mais également les films d’action qui suivent l’évolution technologique, la mode. Ces productions, on peut le penser, cherchent plutôt à atteindre un public d’adultes. Avec « Les yeux de la forêt », la féerie devient sorcellerie et le rêve se transforme en cauchemar. « Le dragon du lac de feu » se rapproche plus de « Dar l’invincible » que de la bande à Mickey. Quant au « Trou noir » c’est le symbole de la mythologie récente des héros de l’espace, le « space-opéra » dans toute sa splendeur. Mais c’est sûrement « Tron » qui traduit le mieux l’évolution technologique suivit par Walt Disney Productions. L’utilisation de l’informatique y est des plus poussée puisque deux cents peintres, vingt informaticiens et vingt-six opérateurs ont travaillé sur l’ouvrage. Disney a dit un jour : « Je ne veux pas faire des films pour enfants, mais des films qui plaisent aux enfants ». Cette philosophie a donné naissance à des personnages intemporels (jamais démodés), aux traits ronds et évoluant dans un monde sécurisant. Aujourd’hui, cet univers est quelque peu bouleversé. Chez WDP on tient désormais compte de « l’actualité ». Mais ne nous inquiétons pas trop, les dessins animés ne sont pas abandonnés, loin de là. En cette fin d’année, nous allons tous (re)voir « Blanche Neige » et surtout découvrir « Le Noël de Mickey », une aventure inédite inspirée par Dickens.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *