Une cuisine fonctionnelle

Réalisé dans la salle commune d’une ancienne ferme, cet aménagement linéaire se justifie par la présence d’ouvertures à gauche et à droite et la volonté de laisser libre le mur opposé, auquel s’adosse le coin repas.

cuisine équipée

S’agissant de travaux de rénovation, nous avons naturellement commencé par préparer les murs en ôtant le vieux carrelage. Plutôt irrégulières, ces surfaces ont ensuite été recouvertes par des plaques de plâtre, vissées-chevillées directement dans la maçonnerie. A l’arrivée, des murs parfaitement lisses et ce, en un temps record ! Même chose pour le plafond, surbaissé d’une trentaine de centimètres (reportage à suivre dans notre prochain numéro).
• Les anciennes conduites d’eau démontées, les nouvelles (14/16 mm) ont été saoudo-brasées sur les arrivées d’origine après manchon­nage à la pince à emboîture. L’opération s’est effectuée au chalumeau oxyacétylénique avec un bec de débit moyen (100 l/h maxi) et une baguette de brasure cuivre phosphore enduite de décapant. Mais on aurait pu employer à la place un chalumeau fonctionnant au butane.

• Les raccordements électriques ont été effectués depuis des interrupteurs et disjoncteurs différentiels. De là, deux câbles à 3 conducteurs (FR-N05 VV-U) ont été amenés sous gaine rigide (IRO 5 PE φ 20 mm) fixée par des cavaliers chevillés. Leur section (3 x 2,5 mm²) supporte une intensité de 20 A. Chacun offre donc une puissance de 4 400 W (220 x 20). Ce qui est largement suffisant pour le four (3 000 W) d’une part, et d’autre part pour le lave-vaisselle (1 600 W), la hotte, le réfrigérateur, l’éclairage et quelques prises. Vu leur diamètre et la rigidité de leurs conducteurs, ces câbles sont plus à leur aise dans des sections de gaine courbes avec un rayon assez important (8-10 cm) plutôt que dans les petits coudes en deux parties.

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