Coup de maître

Michèle LUPO est un réalisateur italien né en 1931. On lui doit entre autres « Le shérif et les Extra-terrestres » (1979), parodiant la science-fiction et « On m’appelle Malabar » (1980) qui parodie lui, le western. Michèle LUPO est aussi connu pour Africa Express (1975) où Ursula Andress est en fausse religieuse. En général, le succès de LUPO repose sur une recette simple : parodier un genre. Ainsi dans « Coup de maître au service de sa majesté britannique » est-ce le genre policier qui est imité. L’action se déroule hors des prises de vues d’un western à Madrid. L’acteur Lang est contacté par deux inconnus (Max et Miguel) qui lui offrent un travail pour le compte d’un certain Monsieur Bernard qui vit à Paris. Lang finit par accepter, et le trio se retrouve à Paris. Rencontre avec Monsieur Bernard dans un luxueux hôtel. Bernard explique que Lang devra remplacer un haut fonctionnaire auquel il ressemble beaucoup. Cette substituions permettra à Max e a Miguel de voler des diamants pour une forte somme. L’acteur Lana s’incline devant cette proposition alléchante. Tout commence…, et tout finit fantastiquement. Suspense, rire, plaisir à voir pour se détendre !

Charlie bravo

Claude BERNARD-AUBERTClaude BERNARD-AUBERT, ancien de la guerre d’Indochine, a su, dès son premier film « Patrouille de choc » (1957), évoquer la guerre sous son aspect le plus cruel mais aussi le plus humain. « Charlie Bravo », récit véridique à en croire son auteur, se veut un témoignage historique. L’action se passe après la chute de Diên Biên Phu, alors que le Viêt-Cong se rend petit à petit maître du terrain. Derniers jours dela première Guerre d’Indochine. « Charlie Bravo » est l’épopée de treize parachutistes largués en pleine brousse pour récupérer un prisonnier important : une infirmière détenue dans un village Viêt-Cong dont ils ont pour mission de massacrer tous les habitants. La retraite devient vite une fuite. Les Français sont tués les uns après les autres par Les « invisibles » Viets lancés à leur poursuite. Le chef, le lieutenant Brisac, et ses hommes comprennent peu à peu qu’ils ont été utilisés dans un but de propagande. Un journaliste leur explique que leur tragédie racontée à la une des journaux, ou entre deux chansons d’Edith Piaf à la radio, est utilisée pour faire oublier aux Français l’amertume de la défaite. En fait, la paix a déjà été signée à Genève et les Viets se sont juré d’achever le reste du commando. Mais les membres de cette mission suicide sont décidés à ne pas se laisser abattre comme du bétail. Alternance de plaidoyer contre la guerre coloniale et apologie du sens du devoir. Film au message lourd de sens, et aux scènes d’actions étonnantes.

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